Pendant les vacances d’été les chiens ont sans doute passé plus de temps avec leurs maîtres et partagé de nombreuses activités : jeux, balades, visites…
Pour d’autres chiens, la vie en pension de vacances est terminée et le retour à la maison s’amorce.
A l’aube de la rentrée scolaire, les humains sont débordés par les courses, le rangement, la préparation des fournitures des enfants, bref, le rythme qui s’était ralenti pendant l’été, s’intensifie de nouveau. Bien souvent il reste peu de temps libre pour le chien : plus de temps pour la balade quotidienne, moins de jeux en raison de la fatigue journalière et des nombreux déplacements pour le travail, les activités des enfants etc. N’oublions pas que les chiens eux aussi souffrent de ces modifications de vie quotidienne et du moindre intérêt qui leur est manifesté.
Pour certains petits compagnons, retrouver ses habitudes de vie à la maison va nécessiter quelques jours de réadaptation non seulement à son environnement (si le chien a accompagné ses maîtres en vacances en camping, en gîte) mais aussi au rythme imposé par les conditions de vie des humains : le travail reprend, il est synonyme du retour des périodes de solitude pour le chien. Tristesse et déprime saisonnière (le blues de la rentrée en quelque sorte) peuvent envahir son quotidien en raison de cette complicité et de cette proximité perdue avec ses humains préférés. Manque d’appétit, apparition de stéréotypies et de comportements tels des léchages de pattes, des grattages excessifs sont des manifestations de cet inconfort de la rentrée, pouvant aller jusqu’à l’anxiété ou jusqu'au stress de la séparation.
Il est donc primordial de retrouver un rythme de croisière, à savoir une routine avec des horaires ou des activités qui seront de nouveau stabilisantes pour le chien. Si possible on commence quelques jours avant le retour au travail, on maintient les promenades et l’heure de la gamelle, comme "repères-plaisirs" pour le chien. Et on continue à entretenir sa forme mentale et son flair avec de petites séquences de jeu à partager avec lui ou à lui proposer en votre absence, par exemple :
Utiliser un jouet éducatif comme un kong à remplir de petites friandises ou de croquettes. La difficulté d’accès aux gourmandises (qui peuvent être bien coincées dans le jouet) va occuper le chien mentalement. Attention, une restriction : vérifier que la taille du jouet est assez grande pour le chien et avoir préalablement joué avec le chien à plusieurs reprises, afin d’être sûr que le chien ne va pas passer son temps à le déchiqueter. Pour ce faire certains modèles dits « extrêmes » sont vraiment très résistants à tous les machouillages.
Alors bonne rentrée aux chiens et à leurs humains !
Article rédigé en septembre 2017