une question de flair

 

 Les jeux de flair font appel à l’instinct de chasseur du chien et  représentent la plus grande part des activités occupationnelles. Le modèle de base en situation « outdoor « consiste à utiliser  une petite trousse en coton avec fermeture éclair dans laquelle on cache des croquettes. Un apportable en plastique garni de friandises fera tout aussi bien l’affaire. On peut ainsi profiter du mobilier urbain, de l’environnement forestier pour lancer un jeu avec plusieurs chiens et créer une émulation quasi sportive. Il faut prévoir de cacher les ressources à l’avance, voire d’aiguiller les chiens débutants. Et en même temps il est possible de faire de l’éducation et de travailler l’obéissance par exemple, en donnant la consigne d’aller chercher, en faisant attendre le chien, le temps d’aller cacher les ressources. Car cette activité requiert à la fois de la discipline (le chien va chercher le jouet, le rapporte à son maître et reçoit la récompense) et de l’imagination ; elle fait travailler le chien au niveau de son équilibre, puisqu’il faut parfois escalader un obstacle, monter sur un banc, et concourt à lui donner ou redonner confiance.

 

 C’est une manière créative de canaliser l’instinct du chien à la recherche d’une ressource alimentaire tout en renforçant la complicité entre chien et maître. Recommandée pour les chiens de tout poil, de toutes tailles, en particulier pour les chiots, c’est une activité très sérieuse à pratiquer avec beaucoup de bonne humeur. Du chien débutant à qui on lance le jouet par terre, à celui du niveau intermédiaire qui devra trouver son apportable fourré dans un tas de feuilles mortes, au cœur de bûches empilées, ou bien encore dans un certain ordre si on utilise plusieurs jouets pour compliquer le parcours, ce jeu de flair est à pratiquer sans modération, même en balade, la petite trousse en coton pouvant aussi servir de pochette à friandises. A vous de trouver la variation qui convient le mieux à la fois à l’endroit où vous pratiquez et à votre chien.

 

Article rédigé en décembre 2017.